On retrouve des traces de ce type de construction dans de nombreuses régions de France. Dans les Vosges, jura, les alpes et notamment le Queyras ou de très anciennes fustes sont encore aujourd'hui visible.

D'ailleurs c'est de cette région que le mot "fuste" trouve son étymologie.

Intéressons-nous aux vosges et son massif de moyenne montagne. Le massif vosgien regorge depuis toujours d'une exceptionnelle ressource en bois notamment en résineux, le bois de prédilection de la fuste. Il faut le dire l'économie des vosgienne a toujours été axé autour du bois.

L'exploitation du bois dans les Vosges était une affaire de tous, bucherons, paysans, chacun "faisaient son bois".

Côté fuste, on retrouve d'ancien écrit qui relate des maisons de bucherons faite de bois brut, certaines étaient éphémères le temps de l'exploitation d'une parcelle et d'autres permanentes. Dans les deux cas les écrits décrivent une <b>maison robuste, chaude et résistante face au hiver les plus rigoureux.

Les colons de la Fuste

Le savoir faire de la fuste est bien originaire d'Europe. En arrivant sur le nouveau continent les colons notamment français ont tout de suite remarqué les ressources en bois colossales de leurs nouvelles terre, ils ont donc continués de faire ce qui faisaient de mieux exploiter le bois et construire des maisons en bois. Les colons (canadiens, ...) ont su conserver cette méthode de constructions et mieux encore ils ont continuer d'améliorer la technique de la fuste : meilleures entailles, meilleurs étanchéité, meilleures assemblages, meilleurs conceptions, effectuer des tests de résistances et créer des "normes" de conception de la fuste. Il faut le dire les nord américains ont boulversés le monde de la fuste.

Le bois des vosges pour la Fuste

Le massif vosgien regorge de résineux et notamment d'Epicéa de très bonne qualité lesquels sont particulièrement adaptés à la fuste.

De part sa nature, l'Epicéa est un des bois les plus isolant et son exploitation sur les hauteurs du massif vosgien améliore sa résistance mécanique.

Après la tempête de 1999, certaines zones du massif ont été ravagées par les vents et il a fallu replanter les bois tombés. C'est une autre espèce que l'Epicéa qui a été choisi le sapin Douglas.

Le douglas est naturellement résistant aux intempéries (classe 3) et esthétiquement le sapin Douglas offre une belle couleur rouge rosé (duramen), avec le temps il s'habille d'une belle teinte de gris. Ces douglas de 1999 sont encore trop jeune et il faudra encore patienter une vingtaine d'année avant de les voir devenir une belle et grande fuste.